Multimodalité(s) Revue de recherches en littératie médiatique multimodale

Direction : Virginie Martel (Directrice de la revue), Nathalie Lacelle (Rédactrice en chef) / Rédaction : Jean-François Boutin (Rédacteur adjoint), Moniques Richard (Rédacteur adjoint)

Revue précédée de Revue de recherches en littératie médiatique multimodale

À propos

Multimodalité(s), la revue de recherches en LMM, se veut un lieu de rassemblement des voix de toutes les disciplines qui s’intéressent de près ou de loin aux pratiques créatives de communication et d’expression contemporaines : l’éducation, la didactique, la linguistique, la  sémiotique, la philosophie, l’éducation aux médias, la communication, les arts visuels et médiatiques, la littérature, le théâtre, le cinéma, la musique, les sciences humaines et sociales, les sciences de l’information, les technologies éducatives, etc.

La publication de Multimodalité(s) se fait exclusivement en ligne afin d’assurer l’accès libre aux écrits scientifiques. La procédure de sélection des articles suit rigoureusement les critères des publications scientifiques : relecture à l’aveugle par deux ou trois experts, échanges suivis entre le responsable du numéro, les rédacteurs de la revue, les auteurs et les relecteurs pour aboutir à la version finale de l’article. Multimodalité(s) publie exclusivement des articles en langue française.

 

Le thème central de la revue Multimodalité(s) concerne les pratiques créatives de communication et d’expression contemporaines en fonction de l’évolution des technologies médiatiques et de leur rapport aux mondes possibles dans un environnement hybride. Ces pratiques communicationnelles et expressives, déployées au quotidien de l’enfance à l’âge adulte, s’incarnent dans le réel/virtuel, dans divers contextes (scolaire, communautaire, culturel, etc.) ainsi que dans divers espaces et temporalités. D’un point de vue épistémologique, elles s’inscrivent dans la mouvance de la cybernétique (Wiener, 1950/2014), de la sémiotique sociale (Halliday, 1978; Kress, 2003; Van Leeuwen, 2005) et de la multimodalité (Kress, 1997 et 2010; Kress et Van Leeuwen, 2006; Lacelle, Lebrun et Boutin, 2012; Jewitt, Bezemer et O’Halloran, 2016; Lacelle et Boutin, 2020).

L’essor technologique actuel contribue à décloisonner, fragmenter et démultiplier  les pratiques créatives de communication et d’expression, notamment chez les jeunes générations qui mobilisent au quotidien une variété toujours grandissante de ressources sémiotiques et numériques. Des enjeux toujours plus nombreux, non seulement linguistiques, esthétiques, artistiques ou pragmatiques, mais également éthiques, sociopolitiques, socioculturels, voire philosophiques, émanent de ce décloisonnement. Multimodalité(s) cherche à mieux rendre compte de ces différentes facettes.

Dans son sens large, la multimodalité résulte de l’interaction de modes sémiotiques (visuel, oral, gestuel, sonore, etc.) dans la réception et/ou la production de sens. Issue des recherches en communication verbale et non verbale dès les années 1970, elle est associée à la notion de littératie vers la fin des années 1990 puisqu’elle réfère entre autres à l’articulation de modes sémiotiques dans la réception, la production ou la transaction de sens véhiculés par divers objets sémiotiques à l’aide de signes, codes, modes, médias et langages. Les dernières décennies de pratique et de recherche dans divers domaines et milieux, entre autres au sein de l’Équipe de recherche en littératie médiatique multimodale (Lebrun, Lacelle et Boutin; 2012; Lacelle, Boutin et Lebrun, 2017; Richard et Lacelle, 2020; etc.), ont cependant contribué à l’éclatement de ses cadres originels. De telle sorte, la multimodalité peut aujourd’hui se définir au pluriel  – multimodalité(s) – puisqu’elle touche à la fois aux dimensions sémiotiques, sensorielles, matérielles, spatiales et temporelles des pratiques de culture, de création et de communication.

À l’instar des précurseurs de l’approche multimodale (Kress et van Leeuwen, 2001), on retient de la multimodalité l’usage, en contexte réel de communication ou d’expression médiatique, de plusieurs modes sémiotiques pour concevoir un objet ou un événement sémiotique. La production du sens qu’on veut  exprimer ou médiatiser et sa conséquente réception sont incontournables (Jewitt, 2009). Au-delà du simple amalgame des modes sémiotiques, il importe de prendre en considération le caractère foncièrement réfléchi, délibéré et engagé, donc interactif, de la multimodalité.

Le cadre épistémologique multimodal sous-tend trois postulats intrinsèques (Jewitt, Bezemer et O’Halloran, 2016). Tout d’abord, la multimodalité considère que toute représentation, toute communication, toute expression, met toujours à contribution une multiplicité de modes, ces ressources sémiotiques qui contribuent ensemble au sens produit. En tant qu’approche interdisciplinaire, elle s’attarde tout particulièrement à la description et à  l’analyse du répertoire complet de ressources sémiotiques (visuelles, orales, gestuelles, écrites, cinétiques, virtuelles, etc.) que les personnes mobilisent dans différents contextes. Par ailleurs, la multimodalité met en relief le fait que les ressources, socialement construites au fil du temps, deviennent des moyens de produire du sens qui répondent à des besoins sociaux, individuels et affectifs associés aux différentes collectivités. Enfin, c’est à partir de la sélection et surtout de la configuration des modes – design, cadrage – que les personnes peuvent réellement (re)produire le sens.

Coordonnées

Politique éditoriale et éthique

Processus de sélection

La revue respecte le principe de l’évaluation par les pairs. Le processus de sélection des manuscrits repose sur une évaluation anonyme en double aveugle, c’est-à-dire que les personnes auteures ou évaluatrices ne peuvent être identifiées. Dans un premier temps, les articles soumis à la revue sont évalués par un membre du comité de direction qui juge de la pertinence du texte. En cas d’acceptation, le manuscrit est envoyé à deux évaluateurs et évaluatrices externes pour fin d’évaluation. Le comité de direction, sur la base des évaluations, prend la décision de publier ou non les manuscrits soumis.

Les articles doivent être envoyés à l’adresse : revuemultimodalites@gmail.com

Creative Commons

Depuis le volume 5, la Revue de Recherches en LMM est publiée sous licence Creative Commons, selon les spécifications suivantes : BY, NC et ND

Conditions préalables

La soumission d’un article pour publication dans un volume de Multimodalité(s), revue de recherches en littératie médiatique multimodale implique l’acceptation par l’auteur ou l’autrice des conditions suivantes :

  • Il ou elle atteste automatiquement qu’il ou elle est bien l’auteur de l’article, qu’il ou elle ne l’a pas publié dans une autre revue (en tout ou en partie), que l’article ne viole aucun droit d’auteur et qu’il ou elle nous autorise à le publier éventuellement sous la licence Creative Commons BY, NC et ND.
  • En cas d’emprunt (texte, photographie, croquis…) fait à un ouvrage ou à un article, l’auteur ou l’autrice doit obtenir préalablement les autorisations nécessaires et les remettre en même temps que son manuscrit, en les numérisant et en les ajoutant au fichier principal lors de la soumission.
  • Le comité de rédaction de Multimodalité(s), revue de recherches en littératie médiatique multimodale se réserve le droit d’opérer des modifications éditoriales dans tout texte accepté pour publication à des fins de corrections stylistiques ou de clarification.

Conditions supplémentaires

  • Pour le manuscrit soumis (soit le manuscrit envoyé à la Revue pour fins de première évaluation). Afin d’assurer l’intégrité du processus de révision par les pairs en double aveugle, la Revue n’accepte pas que le manuscrit soumis soit déposé sur un dépôt institutionnel ou disciplinaire, ni sur le site web des auteurs ou autrices, ou de leur centre de recherche, ni sur une plateforme de réseau social. Une fois le texte publié, il sera possible de le partager sur toutes ces plateformes.
  • Pour le manuscrit validé (soit le manuscrit évalué, revu et corrigé par l’auteur ou l’autrice, accepté définitivement par la Revue et qui sera publié par elle). La version validée du manuscrit est le contenu faisant l’objet de la licence CC-BY-NC-ND.

Instruction pour les auteurs

Normes éditoriales

  • Longueur : 45000 à 60000 caractères, incluant les espaces (15 à 20 pages sans les références et sans les annexes)
  • Pas de pagination; pas d’en-tête ni de pied de page
  • Formats de documents acceptés : Word (.doc, .docx) ou Open document (.odt)
  • Les images accompagnant les articles doivent être envoyées à part, sous forme de fichiers séparés. Sont acceptés les formats .jpg, .png, .pdf, .tiff, .gif. Les médias doivent également être envoyés séparément.

Précisions concernant la présentation

Pour voir comment sont appliquées les règles ci-dessous dans un article de Mulitmodalité(s), Revue de Recherches en LMM déjà publié, se référer au texte suivant :

  • Citations et références : selon les normes bibliographiques APA adaptées en français, en attachant une importance particulière à la façon de se référer aux sites Internet; pour mieux se conformer aux règles APA (disponibles ici). L’auteur ou l’autrice est responsable de l’exactitude des références et citations. Pour les articles trouvés sur Internet, faire suivre l’adresse du site de la mention « Consulté le… ».
  • L’écriture inclusive et /ou épicène est encouragée, il est demandé de l’uniformiser sur l’ensemble du texte. (Un guide est disponible ici)
  • La lisibilité des tableaux, graphiques et images est la responsabilité de l’auteur ou l’autrice. Les figures et illustrations devront être envoyées en fichiers séparés. Chacun devra être accompagné d’un titre et, éventuellement, d’une légende.
  • L’auteur ou l’autrice doit fournir un titre, un résumé (environ 150 mots ou 800 caractères) et cinq mots-clés en français et en anglais. La structure attendue d’un résumé comprend une présentation du problème étudié, du cadre théorique, des objectifs, de la démarche ainsi que des principaux résultats et conclusions. Aucune note ne peut être ajoutée à ces éléments, toutes devront être liées au corps de l’article.

Comité de rédaction

Comité de rédaction 

Directrice de la revue:
Virginie Martel, Université du Québec à Rimouski (UQAR) - campus de Lévis

Rédactrice en chef :
Nathalie Lacelle, Université du Québec à Montréal (UQAM)

Rédacteurs adjoints :
Jean-François Boutin, Université du Québec à Rimouski (UQAR) - campus Lévis
Moniques Richard, Université du Québec à Montréal (UQAM)

Éditrice :
Emmanuelle Lescouet

Comité scientifique
(En ordre alphabétique)

Eleonora Acerra (Université du Québec à Montréal)

René Audet (Université Laval)

Sandrine Bazile (Université de Montpellier)

Hélène Bourdeloie (Université Sorbonne Paris Nord)

Sylvain Brehm (Université du Québec à Montréal)

Nathalie Brillant Rannou (Université Rennes 2)

Magali Brunel (Université Côte d'Azur)

Sylvie C. Cartier (Université de Montréal)

Vincent Capt (HEP Vaud)

Jean-Charles Chabanne (ENS Lyon)

Ana Chiaruttini (Université Côte d'Azur)

Jimmy Coste (Université Côte d'Azur)

Catherine Delarue-Breton (Université de Rouen Normandie)

Christian Dumais (Université du Québec à Trois-Rivières)

Sonya Florey (HEP Vaud)

Chloé Gabathuler (HEP Valais)

Bertrand Gervais (Université du Québec à Montréal)

Emma June Huebner (Concordia University)

Alexandre Lanoix (Université de Montréal)

Marie-Claude Larouche (Université du Québec à Trois-Rivières)

Amélie Lemieux (Université de Montréal)

Marianna Missiou (University of the Aegean)

Pierre Moinard (Université de Poitiers)

Anne-Marie Petitjean (Université de Cergy)

Joannie Pleau (Université du Québec à Rimouski)

Julia Poyet (Université du Québec à Montréal)

Haydée Silva Ochoa (Universidad nacional autónoma de México)

Amélie Vallières (Université du Québec à Montréal)