Note de la rédaction

Ne pas oublier les apports multiformes de Maryvonne Kendergi (1915-2011) envers la musique et la culture, du Québec et d’ailleurs, est un devoir de mémoire. Les apports de cette femme d’origine arménienne, née en Turquie, ayant vécu en France et devenue canadienne en 1960, sont étroitement reliés à l’histoire de la Faculté de musique de l’Université de Montréal, de Radio-Canada, et d’organisations telles que la Société de musique contemporaine du Québec (smcq) ou l’Association de recherche en musique du Québec (armuq, devenue par la suite la Société québécoise de recherche en musique [sqrm]). En 2022, la pertinence de ses contributions est toujours intacte, voire plus actuelle que jamais. Afin de mieux s’en rendre compte, nous avons réuni ici les témoignages personnels de quatre personnes l’ayant côtoyée de près, et qui ont bien voulu faire cet acte de mémoire. Nous les en remercions. Ces quatre textes de Marie-Thérèse Lefebvre, Françoise Davoine, Louise Bail et Mario Gauthier forment, en filigrane, un portrait pluriel de cette pionnière aux multiples facettes, en abordant respectivement son rôle de pédagogue, ses apports de communicatrice (en particulier à la radio), la publication de sa biographie et l’organisation de ses archives.