EN :

This article contends that through the work of academics committed to recording and discussing the efforts of the alternate theatre movement, the narrative of English Canadian theatre history was subsequently revised. As a result, two suppositions were established which form the implicit basis of much research into contemporary English Canadian theatre history. They are: (1) the significant development of an English Canadian dramatic literature by a movement of professional and postcolonial theatre-makers signaled the theatre's "coming of age", and therefore (2) a specific set of events from 1968 to 1975 constitute the "golden age" of English Canadian theatre history. The narrative as it stands, therefore, clearly and unfairly privileges the achievements of the alternate movement at the expense of numerous other, equally vital historical voices. This article will focus on a particular individual who serves as a prime example of this exclusion; the director and theorist Roy Mitchell (1884-1944).

FR :

L'article suivant défend l'hypothèse que le travail des chercheurs dévoués à la documentation des efforts du mouvement théâtral avant-gardiste a eu pour effet une révision des récits traditionnels de l'histoire théâtrale anglo-canadienne. Par conséquence, deux suppositions furent formulées qui soutiennent une bonne partie de la recherche entreprise dans le même domaine aujourd'hui. Elles sont: (1) le dévelopment important de la dramaturgie anglo-canadienne par un mouvement de praticiens professionels était symbolique d'un certain mûrissement, et par conséquant (2) une série d'événements entre 1968 et 1975 constituaient une «âge d'or» dans l'histoire du théâtre anglo-canadienne. Le récit historique actuel place nettement et abusivement l'accent sur les réalisations du mouvement avant-gardiste au détriment des autres mouvements, des mouvements qui sont aussi important. Cet article présente ceux d'un individu qui servira à illustrer l'exclusion évoquée; le metteur en scène et théoricien Roy Matthews Mitchell (1884-1944).

EN :

Built at the height of the atmospheric theatre fad in early 1929, the Granada Theatre of Sherbrooke, Quebec has been many things to many people over the years. Starting as a double-bill house of United Amusements of Quebec (owned by Famous Players of Toronto,in turn owned by Paramount of New York), the Granada eventually became the premier performance space in Sherbrooke in the 1940s and 1950s. It was eventually replaced in this function in the late 1960s by cultural centres at the two local universities. While it was sold off by Famous Players in the early 1970s it still survives relatively intact, at the end of this century a curious architectural reminder of how things once were and perhaps still are. The theatre's past, present and future provide the author with an opportunity to reflect upon his own place in late 20th century Quebec.

FR :

Le Théâtre Granada, un cinéma atmospherique de l'année 1929 qui existe encore à la rue Wellington de Sherbrooke, Québec, offre pour l'auteur d'opportunité de faire des réflexions politiques, culturels et personnels. La nature de cet éspace comme un produit simultané local, provincial, fédéral, continental et mondial sugget pour l'auteur que ses éspaces comme le Granada peut donner aux chercheurs un terrain ou sujet fertile pour l'analyse des cultures québécoises.

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Harry Lindley belongs to a stalwart group of touring actor-managers like Henry Preston, Wilson and Clarke, and H. Price Webber whose passion for theatre endured through immense hardship. This paper examines his tours to large and small communities in Atlantic Canada between 1879 and 1894, where he consistently demonstrated ingenuity and flexibility in using whatever resources of actors and facilities were at hand. He catered to a broad spectrum of theatrical sophistication and showed a developing sensitivity to the moods of audiences in diverse locales, even as he introduced increasingly aggressive marketing strategies. Over time he became a familiar figure in the region and thus increasingly inspired confidence.

FR :

Harry Lindley appartient à un vaillant groupe d'acteurs-directeurs de tournée tels Henry Preston, Wilson et Clarke, ainsi que H. Price Webber, dont la passion du théâtre a été mise à rude épreuve. Cet article porte sur ses tournées dans diverses communautés des provinces maritimes, entre 1879 et 1894, au cours desquelles il a fait montre d'un rare esprit d'initiative dans un contexte de disponibilité, parfois bien mince, d'acteurs et de lieux théâtraux. Tout en enrichissant l'horizon d'attente du théâtre dans ces milieux, il s'est toujours montré respectueux des goûts du public et ce, tout en initiant des stratégies de mise en marché de plus en plus agressives. À travers les années, il s'est imposé comme l'un des producteurs de théâtre en qui le public faisait de plus en plus confiance dans sa région.

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This article traces the development of Toronto's Nightwood Theatre from its origins as a collective in the late 1970s to its current, more conventional, structure. Nightwood is placed within the context of both feminist theatre and the Canadian collective creation tradition. Its development is charted through examples from its production history and changes in leadership.

FR :

Cet article retrace l'évolution du théâtre Nightwood de Toronto depuis ses origines comme groupe collectif vers la fin des années 1970 jusqu'à sa structure actuelle qui est plus conventionnelle. Le théâtre Nightwood se situe à la fois dans le contexte du théâtre féministe et celui de la création collective canadienne. L'article illustre son évolution par des exemples tirés de l'historique de sa production et les changements dans sa gestion.

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William Gill (1854-1943) was a respected and prolific scene-painter based in Halifax and Boston. Of his many works, only one known example remains--an Italianate Garden Scene sitting in a small theatre in Musquodoboit, Nova Scotia. This feature briefly outlines the career of a neglected Canadian artist, and provides for the journal's readers the images of his damaged, deteriorating, but still evocative legacy of scene design in Canada.

FR :

William Gill (1854-1943) était un peintre de décors respecté et prolifique dont la vie se partageait entre Halifax et Boston. De ces nombreuses oeuvres, une seule reste – une scène de jardin italienne qui demeure dans un petit théâtre à Musquodoboit, Nouvelle-Écosse. Cette chronique passe brièvement en revue la carrière d’un artiste canadien négligé, et fournit aux lecteurs de cette revue des images d’un héritage endommagé, mais toujours évocateur, de la peinture de scène au Canada.