Résumés des conférencesConference Abstracts

Résumés des communications scientifiquesPaper Session Abstracts[Notice]

G. Bélair et B. Mimee. Centre de recherche et de développement en horticulture, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec), Canada J3B 3E6 Les densités de population du nématode doré, Globodera rostochiensis Ro1, ont été suivies en microparcelles cultivées annuellement en pomme de terre résistante (H1) sur une période de 5 ans sur deux sites expérimentaux. Chaque année, le nombre d’oeufs viables a chuté en moyenne de 75 %. Pour l’instant, nous n’avons aucune indication que la résistance pourrait être contournée. Des cultures non hôtes telles que le millet perlé, le maïs et la moutarde brune occasionnent une baisse annuelle de 37 % des populations. La moutarde brune cv. Caliente enfouie comme un engrais vert n’a pas permis d’augmenter l’efficacité d’une culture non hôte. La technique de la culture-piège avec pomme de terre sensible récoltée de 5 à 6 sem après la plantation a permis de réduire le nombre d’oeufs viables. Les cultures-pièges à haute densité de pomme de terre (250 000 plantes/ha) par rapport à la densité standard (30 000 plantes/ha) et récoltées après 5 sem n’ont pas permis d’augmenter le niveau d’efficacité d’une variété résistante à la densité standard. La morelle de Balbis, Solanum sisymbriifolium, une plante immune, n’a pas fourni une efficacité supérieure à une culture de pomme de terre résistante. Sous nos conditions climatiques, S. sisymbriifolium a démontré un taux d’établissement très faible et a été le plus souvent étouffé par les mauvaises herbes. D. Bernier1 et M.-J. Simard2. 1Direction de la phytoprotection, Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, Québec (Québec), Canada G1R 4X6; 2Centre de recherche sur les sols et les grandes cultures, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Québec (Québec), Canada G1V 2J3 Au printemps 2012, le Québec comptait officiellement six espèces de mauvaises herbes résistantes à différents herbicides. À la suite d’une enquête réalisée par la commission de phytoprotection du Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec, il apparaissait que le problème pourrait être beaucoup plus important. Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), par l’intermédiaire du Laboratoire de diagnostic en phytoprotection, avec la participation financière de Dow AgroSciences et la collaboration d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, a décidé d’offrir gratuitement pour 2 ans le service de détection de mauvaises herbes résistantes aux herbicides. La mise en place de ce service répondait à des objectifs bien précis : 1) offrir aux intervenants en phytoprotection un service d’identification de la résistance des mauvaises herbes aux herbicides; 2) obtenir un meilleur portrait de l’ampleur du problème; et 3) élaborer une carte de la distribution des mauvaises herbes résistantes au Québec. Nous avons reçu une soixantaine d’échantillons. La majorité des mauvaises herbes ont été testées avec des herbicides du groupe 2, notamment l’imazéthapyr (PURSUIT). Quelques échantillons soupçonnés d’être résistants au glyphosate ont aussi été testés. De la folle avoine (Avena fatua) résistante au groupe 1 et de la sétaire géante (Setaria faberii) résistante au groupe 2 s’ajoutent à la liste des espèces résistantes au Québec. Aucun cas de résistance au glyphosate n’a été confirmé jusqu’à maintenant. J. Bouchard1, L. Innes1 et N. Nadeau-Thibodeau2. 1Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, Direction de la protection des forêts, Service de la gestion des ravageurs forestiers, Québec (Québec), Canada G1P 3W8; 2Service canadien des forêts, Centre de foresterie des Laurentides, Ressources naturelles Canada, Québec (Québec), Canada G1V 4C7 La maladie corticale du hêtre (MCH) est une maladie introduite au Québec qui a un impact considérable sur son hôte, le hêtre à grandes feuilles, …