Résumés
Abstract
What does scent have to say concerning the wider networks involved in the lived experiences of sleep? In this essay, I discuss the connection of scent to sleepers and sleepers to scent, not only in the ways that scent may enter our dreams to change them up but also the ways that technologies and methodologies of air, perfume, breath, or exhaust connect us as sleepers to the worlds of botany, synthetics, and other realms of kinship and sense that exist apace from dominant modes of waking or seeing. If sleep and scent have historically been situated as “empty” and “passive,” this essay aims to show how full, vital, and roomy these spaces can be. In this line, I move scent and sleep through an atmospheric methodology of rooms to unravel their wider relationship to night knowledge, an epistemology that seeks alternatives to enlightened knowledges of the day, reaching into secrets and spirits. To do so, my archive involves theory, technology, perfume blogs, artists, dreamers, anthropologists, activists, poets, architects, and botanical, animal, and synthetic elements. Finally, I ask: if sleep had a scent, what would it be?
Résumé
Qu’est-ce que l’odeur a à dire sur les réseaux plus larges impliqués dans les expériences vécues du sommeil ? Dans cet essai, je discute du lien entre l’odeur et les dormeurs et entre les dormeurs et l’odeur, non seulement de la manière dont l’odeur peut entrer dans nos rêves pour les modifier, mais aussi de la manière dont les technologies et les méthodologies de l’air, du parfum, de l’haleine ou des gaz d’échappement nous relient, en tant que dormeurs, aux mondes de la botanique, de la synthèse et à d’autres domaines de la parenté et du sens qui existent en dehors des modes dominants de l’éveil ou de la vision. Si le sommeil et les odeurs ont été historiquement considérés comme « vides » et « passifs », cet essai vise à montrer à quel point ces espaces peuvent être pleins, vitaux et spacieux. Dans cette ligne, je déplace l’odeur et le sommeil à travers une méthodologie atmosphérique de pièces pour démêler leur relation plus large avec la connaissance nocturne, une épistémologie qui cherche des solutions de rechange aux connaissances éclairées du jour, en atteignant les secrets et les esprits. Pour ce faire, mes archives impliquent la théorie, la technologie, les blogs sur les parfums, les artistes, les rêveurs, les anthropologues, les activistes, les poètes, les architectes et les éléments botaniques, animaux et synthétiques. Enfin, je pose la question suivante : si le sommeil avait un parfum, quel serait-il ?