Résumés
Résumé
La pratique de l’inhumation dans l’église a pris racine dans la vallée du Saint-Laurent dès les premiers temps de la colonie, avant de s’estomper peu à peu et finalement de disparaître à partir du dernier tiers du XIXe siècle. Réservé à un petit nombre, le phénomène est associé aux classes aisées et/ou privilégiées. Un examen attentif des individus à qui revient l’honneur d’être inhumés dans l’église, aide à préciser les caractéristiques et la portée sociale de cette pratique, en plus de fournir des outils ou indices pour définir avec plus de précision l’identité élitaire en milieu rural.
Abstract
Along with the first settlers of the lower Saint-Lawrence valley came the practice of in-church burials. Privilege of the elite, this old world custom gradually lapsed before completely disappearing towards the end of the nineteenth century. A glance at the profile of those individuals who could expect a prime place of rest inside church upon trespass reveals a great deal, not only on the practice of in-church burials itself, but also on the different ways and meanings of being an elite in rural Lower Canada.