À propos

Mobilisés par une initiative de M. Robert Parizeau, fils de M. Gérard Parizeau, l’Université Laval et HEC Montréal ont entrepris la numérisation des articles parus dans la revue Assurances et gestion des risques depuis 1933 jusqu’au début des années 2000. Cette entreprise a permis de donner une seconde vie à des écrits d’une grande valeur historique. S’y replonger permet de revivre des moments importants du secteur de l’assurance au Québec et en Amérique du Nord, narrés par ses propres acteurs. De ce fait, nous prévoyons revaloriser certains de ces écrits dans les prochains numéros de la revue.

M. Gérard Parizeau a fondé la revue Assurances en 1932 et l’a dirigée pendant 56 années, soit jusqu’en 1988 (voir « Un nouveau directeur de la Revue », Assurances, volume 56 no 1, page 1). Nous nous permettons ici de reprendre le texte de présentation de la revue qu’il a écrit dans le tout premier numéro (Assurances volume 1 no 1, janvier 1933) :

« La presse française dans la province de Québec ne comptait pas jusqu’ici de journal entièrement consacré aux assurances. Nous avons pensé que le temps était venu de combler cette lacune, bien que le moment ne fût pas très propice aux affaires nouvelles. L’accueil que nous ont fait les annonceurs nous indique que nous avons bien fait de passer outre aux raisons de prudence.

Nos débuts sont modestes. Quatre pages, c’est peu pensera- t-on, en effet. Si on se donne la peine de nous lire, on se rendra compte que nous avons ramassé en un espace limité d’abondants renseignements de toute sorte. À côté d’articles documentaires, on trouvera des chroniques diverses où l’actualité est passée en revue. Chaque mois, par la suite, nous suivrons ainsi le mouvement tout en fournissant sur un certain nombre de questions générales une  documentation aussi précise que le permettra le cadre de notre journal.

Puisse notre initiative être utile aux agents, aux courtiers et à tous ceux qui, de par leur métier, sont appelés à renseigner et à guider le public en matière d’assurance. Ainsi serons-nous justifiés de ne pas avoir hésité devant la dureté des temps. »