Aux études

Les mémoires de maîtrise en service social à l'Université d'Ottawa et à l’Université Laurentienne[Record]

  • Julie Backs,
  • Mylène Blondin,
  • Jacynthe Carrière,
  • Josianne Chartrand,
  • Chantal Chrétien,
  • Janelle Comtois,
  • Michelle Cotnoir,
  • Sophie Cyrenne,
  • Marie-Eve Delarosbil,
  • Marie-Jacque Fortin,
  • Catherine Gagné,
  • Josée Gallant,
  • Nirva Gariché,
  • Stéphanie Giroux,
  • Émilie Grenon,
  • Peter Karpinski,
  • Karine Lacasse,
  • Marie-Andrée LeBreton,
  • Manon Ouellette,
  • Francis Reid,
  • Éric Robitaille,
  • Mélanie Séguin,
  • Nathalie Tremblay Morand and
  • Alexis Hieu Truong

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  • Julie Backs
    École de service social, Université d’Ottawa

  • Mylène Blondin
    École de service social, Université d’Ottawa

  • Jacynthe Carrière
    École de service social, Université d’Ottawa

  • Josianne Chartrand
    École de service social, Université d’Ottawa

  • Chantal Chrétien
    École de service social, Université d’Ottawa

  • Janelle Comtois
    École de service social, Université d’Ottawa

  • Michelle Cotnoir
    École de service social, Université Laurentienne

  • Sophie Cyrenne
    École de service social, Université d’Ottawa

  • Marie-Eve Delarosbil
    École de service social, Université d’Ottawa

  • Marie-Jacque Fortin
    École de service social, Université d’Ottawa

  • Catherine Gagné
    École de service social, Université d’Ottawa

  • Josée Gallant
    École de service social, Université d’Ottawa

  • Nirva Gariché
    École de service social, Université d’Ottawa

  • Stéphanie Giroux
    École de service social, Université d’Ottawa

  • Émilie Grenon
    École de service social, Université d’Ottawa

  • Peter Karpinski
    École de service social, Université d’Ottawa

  • Karine Lacasse
    École de service social, Université d’Ottawa

  • Marie-Andrée LeBreton
    École de service social, Université d’Ottawa

  • Manon Ouellette
    École de service social, Université d’Ottawa

  • Francis Reid
    École de service social, Université d’Ottawa

  • Éric Robitaille
    École de service social, Université d’Ottawa

  • Mélanie Séguin
    École de service social, Université d’Ottawa

  • Nathalie Tremblay Morand
    École de service social, Université d’Ottawa

  • Alexis Hieu Truong
    École de service social, Université d’Ottawa

L’histoire de notre humanité est caractérisée par différentes maladies. La maladie en tant que phénomène de l’existence humaine n’est pas unidimensionnelle, elle n’est pas uniquement une pathologie, mais une expérience qui, dans sa complexité, englobe l’intimité et la profondeur de la personne. La maladie affecte la personne malade, bien sûr, mais aussi les personnes qui l’entourent. Le parcours de la maladie donne donc place à une histoire : une histoire de vie, une histoire de maladie, une histoire humaine. Les récits d’événements précipités par la maladie sont fréquemment une matière qui se traduit en récits de maladie. C’est un processus d’introspection qui permet aux personnes en question de donner un sens intime et profond de leur expérience avec la maladie. C’est à partir d’une recension des écrits, surtout inspirée de l’oeuvre de Arthur Frank que le thème des récits de maladie est exploré. Ce mémoire soutient que les personnes qui font l’expérience de la maladie font toutes un récit de leur maladie. L’expérience du malade et celle de la famille s’entrelacent; l’un et l’autre étant auteurs des récits de la maladie. Le système de santé a connu de grandes transformations depuis les trente dernières années. La livraison des soins de santé se fait davantage à domicile plutôt que dans les hôpitaux. Le gouvernement, par ses politiques de désinstitutionnalisation et de restrictions budgétaires, a graduellement remis la responsabilité des soins aux communautés et surtout, aux familles. La Loi canadienne sur les soins de santé de 1984 tente d’assurer l’accès aux soins de santé, mais ne considère médicalement nécessaires que les soins offerts par les médecins ou dans les hôpitaux. Les soins à domicile ne sont donc pas garantis par cette loi. Avec l’allongement de l’espérance de vie et le remplacement des maladies aiguës, souvent fatales, par des maladies chroniques et les limites fonctionnelles qui leur sont souvent associées, nous voyons et verrons davantage, le potentiel d’une plus longue période de dépendance. Alors, plus d’enfants adultes, en majorité des femmes, doivent fournir davantage de soins, des soins plus lourds et difficiles. Les normes sociales voulant que les soins des personnes âgées en perte d’autonomie demeurent la responsabilité des familles, des femmes, dominent toujours. La réalité de celles-ci aujourd’hui est toutefois bien différente de celles d’il y a trente ans. Aujourd’hui, elles doivent entreprendre un travail de conciliation incroyable entre les différentes sphères de leur vie. Même si certaines d’entre elles connaissent plusieurs aspects positifs de cette prise en charge, plusieurs vivent des conséquences négatives telles que des sentiments de fardeau et stress. Il est donc impératif que les chercheurs, les professionnels tels que nous travailleurs sociaux, les politiciens et la communauté en général tentent de trouver de nouvelles stratégies visant à venir épauler ces femmes parfois dépassées par la responsabilité grandissante de leurs proches âgés en perte d’autonomie et, de ce fait, en arriver à améliorer la qualité de soins offerts. Depuis toujours, les femmes et les hommes cherchent à savoir comment bien vieillir. En particulier, depuis les dernières décennies, de nombreuses études en gérontologie ont été menées pour déterminer les facteurs qui font en sorte que l’on peut « réussir » sa vieillesse, ou vieillir de façon positive. Notre recherche tente justement de faire le point sur le sujet et de voir comment cette problématique du « bien vieillir » peut s’appliquer au contexte franco-ontarien. Pour cela, nous avons effectué notre recherche en conduisant des entrevues semi-dirigées auprès de six femmes franco-ontariennes âgées de plus de 70 ans vivant à Ottawa. Notre analyse a fait ressortir plusieurs thèmes : l’importance d’une stabilité dans le revenu, des relations familiales harmonieuses, une vie …