Les pratiques à notre image

Le Consortium national de formation en santé[Record]

  • Gilles Renault,
  • Pierre Gaudet and
  • Rachel Ouellette

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  • Gilles Renault
    Coordonnateur du CNFS-Université Laurentienne

  • Avec la collaboration de
    Pierre Gaudet
    Directeur général du CNFS
    Rachel Ouellette
    Directrice des opérations du CNFS pour l’Université d’Ottawa

Ce texte a été rédigé par Gilles Renault . Il est construit à partir des documents qui ont servi à la demande de subvention du Consortium national de formation en santé (CNFS) présentée à Santé Canada (juillet 2003). Certains extraits du texte ont aussi été écrits par Pierre Gaudet, directeur général du CNFS et Rachel Ouellette, directrice des opérations du CNFS pour l’Université d’Ottawa.

L’Université Laurentienne est un des membres du Consortium national de formation en santé (CNFS). La Laurentienne oeuvre à l’augmentation de l’accessibilité de ses programmes de santé et au développement de nouveaux programmes dans ce domaine. Son objectif est de mieux répondre aux besoins en matière d’éducation de la clientèle du Nord de l’Ontario et des francophones vivant en situation minoritaire à l’extérieur du Québec. Au sein du CNFS, on trouve les institutions d’éducation postsecondaire suivantes: l’Université Laurentienne, l’Université d’Ottawa, l’Université de Moncton, l’Université Saint-Jean, le Collège universitaire Saint Boniface, la Faculté Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, le Collège communautaire de Campbelton, la Cité collégiale, le Collège Boréal. Il est aussi actif dans l’Entente Québec/Nouveau Brunswick. Toutes ces institutions offrent des programmes en français dans différentes disciplines de la santé. Le présent texte offre un aperçu de ce que le CNFS veut entreprendre au cours des cinq prochaines années en mettant un accent particulier sur l’Université Laurentienne. La mission du CNFS est d’assurer la mise en oeuvre d’un réseau postsecondaire de formation et de recherche en français. Par cette mission, le CNFS appuie les institutions de formation qui offrent ou qui pourraient offrir une formation dans le domaine de la santé, les chercheurs dans le domaine de la santé et, plus particulièrement, dans le domaine de la santé des communautés francophones en situation minoritaire. Le CNFS souhaite répondre aux besoins en matière de santé des communautés francophones en situation minoritaire et contribuer de façon significative à leur mieux-être et leur plein épanouissement. Pour ce faire, le CNFS s’est fixé les objectifs suivants: L’Université Laurentienne offre une panoplie de programmes en santé. Elle s’est donc joint aux autres institutions d’enseignement du CNFS afin d’offrir d’autres programmes qui ne sont pas disponibles en son sein, ou pour faire la promotion des programmes offerts ailleurs. Comme pour ses partenaires du CNFS, le «Projet de formation et recherche, 2003-2008», lui permettra d’assurer la continuité des programmes établis et d’élargir sa programmation pour mieux répondre aux besoins. Le Projet de formation et de recherche est une proposition collective et concertée. Il présente dix projets provenant des institutions en plus de celui du Secrétariat national qui effectue la coordination d’ensemble du CNFS. Le Projet vise un déploiement de la formation en santé dans l’ensemble des institutions et dans les régions et les communautés francophones. Il favorise l’augmentation des ressources francophones dans le domaine de la santé, et que la provenance des étudiantes et des étudiantes viennent des communautés mêmes et qu’ils y retournent pour pratiquer leur profession. L’Université Laurentienne et ses partenaires du CNFS, ont décidé d’articuler le projet de développement de la formation postsecondaire dans le domaine de la santé autour de quatre grands axes: À l’Université Laurentienne, l’axe du recrutement poursuit les objectifs suivants: Le recrutement des étudiants, qui souhaitent poursuivre une carrière en santé dans la francophonie hors Québec, constitue un premier axe d’intervention dans le cadre d’une perspective d’accroissement des professionnels de la santé. Tout d’abord, il s’agit de développer l’intérêt des jeunes dans le domaine de la santé et, ensuite, les aider à s’orienter vers les possibilités d’études en français dans les établissements de leur communauté. Dans la phase II, il s’agira de continuer à accorder une grande place à un recrutement actif et inventif, et de poursuivre et d’élargir à l’ensemble du réseau des communautés les mesures entreprises ou envisagées de façon encore limitée. Le recrutement étudiant doit être complété par des mesures visant le recrutement professoral afin de briser le mythe qu’on enseigne peu dans le domaine de la santé en français, faute d’enseignants et de chercheurs disponibles. Ces mesures …

Appendices