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Il est curieux qu’une action que nous faisions assez facilement depuis l’école primaire – écrire – devienne soudainement une épreuve à surmonter ou un mauvais moment à passer lors de la maîtrise et du doctorat. Paradoxalement, c’est souvent une certaine aisance à l’écriture, à l’analyse et à la synthèse qui conduit à envisager la poursuite d’études supérieures. Que se passe-t-il donc pour qu’une activité dont la réalisation n’exigeait que quelques cafés se transforme en une corvée qui mine le moral ? Pourquoi l’expression « une bonne thèse est une thèse finie » est-elle si en vogue, alors qu’initialement le projet de recherche envisagé nous stimulait et que l’idée d’y consacrer quelques années nous enchantait ?

La rédaction aux cycles supérieurs a deux particularités susceptibles de changer notre rapport à l’écriture. La première est le (re)travail constant d’un même projet. L’ensemble du parcours d’études, de l’école primaire à la scolarité universitaire, est fondé sur une évaluation de courts devoirs et travaux (rarement plus de 25 pages) qui, une fois écrits et remis, mènent à un résultat. Parfois la note accordée apporte une certaine fierté, à d’autres moments elle indique que des efforts supplémentaires auraient dû être consacrés au papier. Dans tous les cas, nous passons à autre chose. Ce mouvement vers l’avant, vers la prochaine étape du processus, est stoppé net dès l’ébauche de notre projet de mémoire ou de thèse. Pour la première fois ou presque, il s’agira sans cesse de replonger dans le même travail. Suivant dorénavant un mouvement hélicoïdal, l’ensemble de nos énergies sera désormais consacré à un seul et même projet, dont les multiples moutures donneront parfois la désagréable impression de tourner en rond, d’être bloqué ou de douter de nos capacités à mener à bien ce processus. Écrire peut alors devenir difficile, voire angoissant.

Ces doutes sont encore amplifiés par la deuxième particularité de la rédaction aux cycles supérieurs : la critique perpétuelle du travail. À l’encontre de ce à quoi nous étions jusque-là habitués, c’est-à-dire un échange plutôt unidirectionnel où un travail est remis et une note inscrite, chacune des versions du mémoire ou de la thèse reviendra biffée, annotée, commentée, affichant donc le même constat inébranlable : à améliorer. La relation avec le directeur ou la directrice de recherche s’avère alors cruciale, certains étant plus aptes à se montrer constructifs ou à être courtois dans l’expression de leurs critiques et questionnements. Cela dit, le doctorat vise à former des chercheurs autonomes, c’est-à-dire qui sont capables d’entendre les critiques, d’en intégrer une partie et de maintenir leur position par rapport à d’autres. Pour ce faire, il est utile de trouver au sein de notre champ d’études des chercheurs « alliés » de notre perspective d’analyse, qui peuvent être mobilisés lors des discussions avec le ou la directeur·rice de recherche pour convaincre de la pertinence des arguments défendus. Quant à la forme, j’ai pour ma part trouvé très utile de consulter les mémoires et les thèses primés (par exemple les lauréats du prix Vincent-Lemieux ou du prix Bélanger-Andrew). De tels travaux peuvent servir de modèles à partir desquels nous pouvons nous inspirer dans la construction de la structure du texte, mais aussi d’exemples dans les conversations avec notre directeur·rice de recherche.

Il demeure néanmoins que le retour au poste de travail peut devenir un défi, d’autant plus que dans le contexte d’insécurité par rapport à l’après-thèse, il devient impératif d’ajouter d’autres expériences au cursus doctoral, au-delà de la thèse en elle-même (stage, charge de cours, participation à des congrès, etc.). Comment alors réussir à traverser avec succès les hauts et les bas qui ponctuent l’écriture du mémoire ou de la thèse ? Il n’y a pas de formule magique : il s’agit de s’autodiscipliner et d’être constant dans la pratique de l’écriture – ce qui est cependant plus facile à dire qu’à faire ! À l’instar d’autres auteur·e·s qui ont réfléchi sur l’apprentissage et la pratique de l’écriture scientifique, cet article est articulé autour de deux conseils : en finir avec le mythe de la linéarité du processus de rédaction et bloquer du temps pour l’écriture.

La non-linéarité du processus d’écriture

Le modèle hypothético-déductif de la démarche scientifique a gagné en popularité dans les universités et édicte une marche à suivre avec des étapes qui se succèdent de façon linéaire (identification d’une question de recherche, élaboration d’hypothèses, conception et mesure d’indicateurs permettant de valider ou d’infirmer les hypothèses). Ce modèle imprègne également la façon dont est conçue la réalisation du mémoire ou de la thèse : d’abord la revue de la littérature, suivie de l’élaboration du projet de recherche, la collecte de données, puis leur analyse, et seulement ensuite l’écriture, qui une fois terminée peut faire place à la diffusion des résultats. Ce modèle où chaque étape est cloisonnée ne correspond cependant pas à la réalité. Il est clair que nous continuons à lire des articles après la rédaction du projet de recherche et que ces écrits peuvent modifier nos réflexions. De même, l’enquête terrain provoque régulièrement une confrontation entre les théories mobilisées et les données empiriques recueillies, ce qui génère des changements au cadre d’analyse. Encore une fois, la démarche n’est pas linéaire, mais hélicoïdale : la connaissance de plus en plus fine du sujet transforme la perception que nous en avons.

Plus encore, il est salutaire de prendre nos distances par rapport à cette idée de linéarité de la démarche scientifique du point de vue pragmatique de la rédaction : en effet, il existe des avantages considérables à écrire dès le commencement de la démarche et lors de chacune des étapes. Autrement dit, il ne faut pas attendre l’étape « officielle » de la rédaction pour écrire. Dès qu’une idée ou une réflexion vient à l’esprit, peu importe le moment du cheminement, il convient de la noter.

Par exemple, pendant la revue de la littérature, il est préférable de ne pas demeurer dans un rôle strictement passif de récepteur d’information. Au final, ces écrits seront utilisés dans le mémoire ou la thèse ; aussi bien immédiatement, tandis qu’ils sont frais à l’esprit, les commenter, les critiquer, les mettre en lien les uns avec les autres au sein d’un document qui deviendra la première ébauche des chapitres introductif et théorique.

De même, au cours de la collecte de données, il est utile de tenir un carnet d’enquête où sont notées les différentes impressions retenues du terrain alors qu’elles sont encore fraîches à la mémoire, par exemple immédiatement après les entretiens menés auprès des personnes interrogées. Personnellement, après chacun de mes entretiens je consigne les principaux thèmes abordés, les observations qui en émergent (« l’enquêté confirme une ambiance d’omerta sur le sujet, précisant que personne ne veut en parler ouvertement »), ainsi que l’importance que pourra prendre ce témoignage dans la restitution des résultats (« l’intervenante a fait carrière à la fois dans la fonction publique et les groupes d’intérêt et n’a pas la langue de bois. Excellent entretien qui servira assurément pour les chapitres 3 et 5 »). Selon l’intérêt de l’entretien et les liens établis avec les thèmes du projet de recherche, ces notes peuvent ne prendre que quelques lignes, mais parfois aussi quelques pages. À leur relecture, il est non seulement aisé d’articuler les entretiens les uns avec les autres, mais en outre certains passages du carnet d’enquête se retrouveront quasi textuellement dans la thèse ou un article. Sans le savoir, l’écriture du produit final est déjà entamée. Il s’agit d’une excellente astuce pour combattre le syndrome de la page blanche, puisque de nombreux fragments de la thèse à venir sont déjà écrits, des fichiers informatiques existent déjà dans lesquels des bribes de paragraphes commencent à faire sens.

Tandis que le terrain est encore « frais » à l’esprit, il est avantageux d’en faire un premier jet d’écriture et de rapidement le soumettre à un regard extérieur. Je pense évidemment au directeur ou à la directrice de recherche, mais aussi à la présentation des résultats préliminaires à des colloques et à soumettre ces premiers écrits sous forme d’articles à des revues. Dans mon cas, je considère qu’il s’agit du meilleur conseil que m’ait donné ma directrice de recherche. Dans ma thèse j’effectuais une analyse comparée des politiques agricoles au Québec et en France et, dans ce pays, une étude de deux régions différentes. Mon premier terrain d’enquête s’est déroulé dans une de ces deux régions. À la fin de cette première collecte de données, ma directrice m’a fortement suggéré d’écrire immédiatement un manuscrit sur ces résultats, avant même d’entamer mon deuxième terrain de recherche. Ce que j’ai fait, en soumettant le tout à mes deux directeur.trice.s, à un colloque et à une revue sur le sujet. Ce triple regard extérieur s’est révélé judicieux à tous les égards : la rétroaction de mes directeur.trice.s m’a permis d’identifier certains « angles morts » auxquels je devais accorder davantage d’attention dans mes prochains terrains ; j’ai rencontré lors du colloque une collègue travaillant aussi sur les questions agricoles et nous avons rédigé un article ensemble ; enfin, l’article soumis à la revue a été fortement critiqué. Cela s’est par ailleurs avéré fondamental dans la poursuite de ma thèse : deux des évaluateurs anonymes ont relevé dans mon manuscrit une même observation qui leur semblait majeure et qui avait jusque-là peu retenu mon attention. Or, la poursuite de mon enquête de terrain m’a amenée à considérer ce phénomène qu’avaient pointé les deux évaluateurs comme un élément crucial de ma recherche, qui allait même devenir l’une de ses contributions majeures. C’est pourquoi écrire tout au long du processus de recherche est fondamental ; c’est l’écriture qui permet le dévoilement des résultats, l’échange et la discussion, qui peuvent eux mener à un nouveau regard et à de nouvelles découvertes.

Devenir écrivain en écrivant : bloquer du temps pour l’écriture

Il est avantageux d’écrire à tout moment pendant le processus de recherche. Cela étant dit, il s’agit maintenant de s’assoir à son bureau et d’écrire réellement. Or, seuls face à leur écran, plusieurs se rendent compte qu’ils n’ont pas envie d’écrire. Tout devient alors plus intéressant – les derniers écrits des collègues, les comportements des animaux de compagnie, les tâches ménagères, les médias sociaux – et les excuses pour remettre à plus tard la rédaction viennent aisément – lire un « dernier » article avant d’écrire, faire plutôt de la correction en attendant que l’inspiration se fasse sentir, regarder les prochains colloques qui seront organisés dans notre champ d’études, etc. Deux mécanismes psychologiques s’activent : l’absence de motivation (c’est-à-dire la difficulté à mobiliser l’énergie et les ressources nécessaires à l’exécution d’une tâche), ce qui pousse à la procrastination (remettre à plus tard l’écriture). Ces inclinations ne sont pas atypiques et il est intéressant de relever que deux des chercheurs ayant écrit des livres sur la rédaction scientifique dont je conseille la lecture – Paul J. Silvia (How to Write a Lot, 2007) et Geneviève Belleville (Assieds-toi et écris ta thèse !, 2014) – proviennent de la discipline de la psychologie.

Ces deux auteurs s’accordent sur le fait que l’écriture ne constitue pas une prédisposition naturelle et qu’il faut déconstruire certains mythes véhiculés sur cette activité. Le premier est celui de l’inspiration, soit attendre d’être animé par une impulsion, un enthousiasme ou un souffle créateur qui fera en sorte que l’écriture viendra quasi « d’elle-même ». Cette expérience presque mystique survient parfois, mais s’y fier serait une erreur. La rédaction a plus à voir avec le travail régulier qu’avec l’inspiration sporadique. Cela renvoie d’ailleurs au deuxième mythe répandu : attendre d’avoir une longue plage horaire de temps disponible pour écrire, par exemple la semaine de lecture ou l’été. L’idée sous-jacente est qu’une longue période de temps à consacrer uniquement à la rédaction est nécessaire pour être inspiré et productif. Il s’agit également d’une perception erronée. D’abord parce que d’autres tâches s’ajouteront immanquablement à ces longues périodes et que, plus encore, le secret n’est pas le nombre de jours ou d’heures dédiés au manuscrit, mais la régularité du temps qui y est consacré (Silvia, 2007 : 13).

Tant selon Silvia que Belleville, la clé consiste à bloquer du temps à notre horaire pour écrire pendant le moment de la journée où nous sommes le plus productif et à respecter sans faute ces périodes. Cela signifie de ne prendre à ces moments aucun rendez-vous (tout comme pendant un cours, nous ne sommes tout simplement pas disponibles) et d’éviter toute distraction (fermer la porte du bureau, se déconnecter d’Internet et du courriel et éteindre le téléphone). Ne rien faire d’autre qu’écrire. Ces périodes de huis clos n’ont pas à être longues ; à l’instar de Silvia (2007 : 1317) et de Belleville (2014 : 14-15), je préconise des périodes de deux heures seulement, chronométrées. Les avantages sont multiples : il est aisé de mettre à son horaire une période de deux heures, il ne s’agit ni d’un avant-midi ni d’un après-midi entier, c’est-à-dire que d’autres activités pourront être réalisées pendant la journée. Ces deux heures permettent aussi de passer les premiers moments difficiles, les dix à trente premières minutes où nous nous disons que nous n’avons pas assez d’énergie, pas assez d’inspiration, où le projet peut apparaître lointain à l’esprit, etc. Mais en respectant la période de deux heures, en s’y accrochant malgré ces premiers instants, survient un moment où une première idée de paragraphe émerge, une phrase fait du sens, un nouveau sous-titre vient en tête et voilà : l’écriture est débutée. Il reste alors encore suffisamment de temps pour prendre un rythme de croisière et avancer de façon à ce que le résultat de la période de travail soit productif et, surtout, motivant ! Ce qui peut être accompli en deux heures de concentration est souvent impressionnant et, qui plus est, la période est suffisamment courte pour avoir l’impression, lorsque la sonnerie du minuteur indique que les deux heures sont écoulées, que nous aurions encore pu continuer à écrire. Il s’agit alors de rapidement noter les idées qui viennent en tête, idées à partir desquelles la prochaine période d’écriture prévue à l’horaire commencera. Se remettre au manuscrit apparaîtra ainsi beaucoup plus facile.

La régularité constitue le meilleur moyen de ne jamais avoir de difficulté à se replonger dans le projet d’écriture, parce qu’il demeure continuellement frais à l’esprit. En outre, intégrer ces périodes de deux heures à l’horaire de façon régulière fait en sorte que cette activité apparaît de moins en moins exigeante et de plus en plus normale, donc moins pénible. Il ne s’agit pas de déclarer que l’objectif est d’écrire par exemple quatre heures par jour cinq jours par semaine, puis d’être incapable de s’y conformer. Le plus important est d’être intransigeant sur les périodes à l’agenda et de ne laisser aucune exception s’y infiltrer. Personnellement, je vis mes premières années en tant que professeure et le nombre de tâches à accomplir est énorme. Je ne peux de façon réaliste prévoir à mon horaire hebdomadaire que deux périodes fixes d’écriture. Au cours des semaines qui précèdent les dates de tombée, j’écris davantage, mais il s’agit d’un extra. Autrement, pendant les sessions universitaires, je ne consacre chaque semaine que quatre heures pleines et entières à l’écriture. Or, je n’ai jamais été aussi productive. La concentration, la discipline et la régularité conduisent à des résultats surprenants et à un stress, voire à une angoisse, bien amoindris. Lorsque la période est terminée, je passe à autre chose et ne m’inquiète pas du prochain moment où je continuerai le projet : ce moment est déjà inscrit à mon horaire. Les dates de tombée ne sont plus aussi effrayantes : le projet est déjà si bien entamé. Le syndrome de la page blanche ne constitue plus un blocage : mon fichier contient déjà un nombre rassurant de mots. En agissant de cette manière nous ne craignons plus le prochain courriel de notre directeur·rice : nous avons déjà une ébauche à lui soumettre. Le rapport à l’écriture est modifié : nous devenons déjà un·e écrivain·e, en apprentissage certes, mais un·e écrivain·e !

Bien sûr les périodes de rédaction ne sont pas toutes aussi productives les unes que les autres et l’envie d’écrire n’est pas toujours présente. Deux conseils à ce sujet. D’abord, le processus d’écriture n’a pas à être linéaire, c’est-à-dire qu’il n’est évidemment pas obligatoire de respecter l’ordre des chapitres pour les écrire. Si un thème nous attire davantage, nous pouvons écrire ce passage en premier. Si un autre jour nous ressentons beaucoup de gratitude pour les gens qui nous entourent, c’est le moment de rédiger la section « remerciements ». Dans tous les cas, ces différentes parties devront être écrites ; autant écrire ce qui nous semble le plus facile ou le plus inspirant lors de notre période d’écriture… pourvu que nous écrivions. Enfin, comme le suggère Belleville, « évaluez votre réussite en fonction des périodes de rédaction respectées, et non de votre productivité » (2014 : 10-11). C’est la régularité et la constance qui conduisent à mettre le point final à un manuscrit.

Conclusion

Écrire régulièrement, à chaque semaine et pendant l’ensemble du processus de recherche, voilà comment apprendre les rudiments de la rédaction scientifique. Si l’écriture est une activité très solitaire (ce qui constitue un défi supplémentaire pour plusieurs), elle a une visée de transmission et de partage, ce qu’il ne faut pas perdre de vue. En d’autres mots, nous écrivons pour être lus et compris. À cet égard, une fois la pratique de l’écriture bien établie, il s’agit d’apprendre à bien écrire et à communiquer.

À ce propos, j’aimerais souligner en guise de conclusion l’importance du plan de rédaction et du fil narratif dans l’écriture scientifique. Comme l’explique brillamment la chercheure Nadine Forget-Dubois sur son très pertinent blogue La Plume scientifique, tout comme les écrits romanesques, les écrits scientifiques racontent une histoire : au départ, un problème ou une énigme ; puis, la conception de l’auteur pour tenter de répondre à cette question ou de mieux comprendre cet enjeu ; ensuite, la présentation des événements et des résultats qui parsèment « l’histoire » (l’enquête) ; enfin, une conclusion qui noue l’intrigue initiale. Le fil conducteur qui lie le tout est primordial à établir, pour soi-même et les lecteurs.

Investir du temps dans l’élaboration d’un plan de rédaction facilite grandement l’écriture. D’abord, comme les vers célèbres de Nicolas Boileau l’expriment, « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément ». Lorsque la pensée est claire et structurée, la mettre en mots est grandement facilité. En outre, lorsque le plan narratif de l’écrit scientifique est précis et concis, le lecteur suivra avec un plus grand intérêt et comprendra bien l’enquête qui lui est expliquée. Le plan de rédaction constitue également un outil de communication efficace avec le ou la directeur·rice de recherche, pour qui il est beaucoup plus facile de saisir ce que l’étudiant·e tente d’exprimer et ainsi de mieux conseiller et guider la rédaction scientifique. Enfin, un plan de rédaction bien construit et approuvé par la direction de recherche constitue la meilleure garantie de ne pas avoir à recommencer l’écriture d’un chapitre à zéro. Les heures passées à écrire seront nombreuses ; il est rassurant de savoir qu’elles seront bien investies.