Abstracts
Résumé
Entre nation et ethnie, les communautés de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM) au Canada sont souvent indécises face à leurs revendications identitaires. L’article propose le modèle d’autonomie culturelle pour situer les aspirations identitaires des CLOSM et les paramètres de leur vitalité. Nous faisons une analyse de deux des éléments de ce modèle – la mobilisation politique et les structures de gouvernance – en les appliquant à l’une des CLOSM : les communautés francophones et acadiennes (CFA). Il ressort de cette analyse que les modalités de gouvernance fondées sur un partenariat avec l’État ne semblent pas mobiliser les communautés et pourraient même freiner leur engagement dans une dynamique d’autonomie culturelle nécessaire à leur vitalité.
Abstract
Between nation and ethnic group, official language communities in a minority context in Canada are often indecisive in their identity quest. The article proposes the cultural autonomy model as a framework to analyze the identity struggles and the vitality of these communities and focuses on two elements of cultural autonomy in reference to one of these official language groups, the Francophone and Acadian communities. Following an analysis of political mobility and of the governance structures of these communities, it is observed that the prevalent governance models based on a partnership with the State do not seem to mobilize the communities and may even infringe upon their involvement in a cultural autonomy process necessary for their community vitality.