Introduction [en français]

  • Erin Keating,
  • Kathryn Ready and
  • Anne Sechin

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Cover of Volume 41, 2022, pp. 1-277, Lumen

Le chemin qui nous a conduites au congrès dont est issu ce numéro de Lumen a été, pour le moins, long et sinueux. Le congrès devait initialement se tenir en 2020 à Winnipeg, sur le territoire visé par le Traité numéro 1, et sur les territoires traditionnels des peuples anichinabé, cri, oji-cri, dakota et de la patrie de la nation métisse. Les risques et les incertitudes entraînés par la pandémie de COVID-19 ont amené les organisatrices du congrès à en repousser les dates et à envisager sa tenue à l’automne 2021. Nous avons longtemps espéré pouvoir organiser cet événement en personne mais, au printemps 2021, avec l’émergence de nouveaux variants du virus et la succession de vagues de contamination, il est devenu évident qu’il faudrait pour le moins consulter les participants sur la tenue d’un événement en personne et sur place à Winnipeg : nous avons donc mené un sondage auprès d’eux, et la vaste majorité a répondu préférer un événement virtuel. C’est ainsi que nous avons opté, finalement, pour un congrès en ligne. Mais même si le chemin a été semé d’embûches, la tournure qu’ont pris les événements nous a été avantageuse à certains égards : nous avons bénéficié de plus de temps pour tout planifier et tout préparer. Par exemple, nous avions initialement envisagé de tenir, au nombre des événements spéciaux pour le congrès de 2020, un atelier d’une journée à l’Université de Winnipeg sur le dix-huitième siècle autochtone, coorganisé par Kathryn Ready et Paul DePasquale, son collègue du Département d’anglais à l’Université de Winnipeg. Les coorganisateurs de l’événement ont pu, entretemps, bonifier l’atelier d’une journée et en faire un événement qui a duré trois journées entières et qui s’est tenu parallèlement au programme habituel du congrès. L’édition d’un recueil d’articles tirés de cet événement est en cours. C’est de ce programme qu’a émergé la table ronde intitulée « The Past in the Present, Possibilities for the Future » (« Le passé dans le présent, les possibilités pour l’avenir »), laquelle nous a fourni l’ouverture officielle du congrès, avec l’accueil et les meilleurs voeux de Calvin Pompana ; cette table ronde fut présidée par Annette Trimbee, ancienne présidente de l’Université de Winnipeg (et actuelle présidente et vice-chancelière de la MacEwan University) et a bénéficié des commentaires et des réactions de Jennefer Nepinak, alors vice-présidente adjointe au Bureau de l’engagement autochtone à l’Université de Winnipeg. Les principaux conférenciers étaient Jeannette Armstrong, Louis Bird, dont les propos nous ont été relayés par Maureen Matthews, conservatrice au Musée du Manitoba, et Thomas R. Porter. À la suite de ces conférences, le programme sur le dix-huitième siècle autochtone comportait également deux tables rondes : la première, animée par Megan Peiser et Willow White, portait sur la manière d’enseigner le dix-huitième siècle autochtone ; la seconde, animée par June Scudeler, s’intéressait à la recherche sur le dix-huitième siècle autochtone. En tant qu’organisatrices du congrès, nous sommes très reconnaissantes non seulement d’avoir pu adapter d’autres événements spéciaux que nous avions initialement prévu d’offrir en présentiel, mais aussi d’avoir eu l’occasion d’ajouter des contenus spécifiquement conçus pour un congrès en ligne. Owen Toews, auteur de Stolen City : Racial Capitalism and the Making of Winnipeg (2018), a été en mesure de nous offrir une version virtuelle de ce qui devait être une visite à pied du quartier du centre-ville de Winnipeg. Bill Kerr, professeur d’anglais à l’Université du Manitoba et spécialiste de théâtre, a organisé un atelier virtuel sur la gestuelle et les expressions corporelles de la comédie à l’époque de la Restauration, qui devait initialement se tenir au musée Dalnavert. Paul Rice, professeur …

Appendices