Chroniques

Littérature et histoire du christianisme ancien[Record]

  • Costa Babalis,
  • Serge Cazelais,
  • Julio Cesar Dias Chaves,
  • Mélissa Dubé,
  • Mary Gedeon Harvan,
  • David Joubert-LeClerc,
  • Amaury Levillayer,
  • Stéphanie Machabée,
  • Louis Painchaud,
  • Adrienne Phillips,
  • Paul-Hubert Poirier,
  • Gaëlle Rioual,
  • Nadia Savard and
  • Daniel Trestianu

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  • Costa Babalis
    Concordia University

  • Serge Cazelais

  • Julio Cesar Dias Chaves

  • Mélissa Dubé

  • Mary Gedeon Harvan
    Concordia University

  • David Joubert-LeClerc

  • Amaury Levillayer

  • Stéphanie Machabée
    McGill University

  • Louis Painchaud

  • Adrienne Phillips
    Concordia University

  • Paul-Hubert Poirier

  • Gaëlle Rioual

  • Nadia Savard

  • Daniel Trestianu

  • Cette chronique a été rédigée par
    Eric Crégheur

Précédentes chroniques : Laval théologique et philosophique, 45 (1989), 303-318 ; 46 (1990), 246-268 ; 48 (1992), 447-476 ; 49 (1993), 533-571 ; 51 (1995), 421-461 ; 52 (1996), 863-909 ; 55 (1999), 499-530 ; 57 (2001), 121-182, 337-365, 563-604 ; 58 (2002), 357-394, 613-639 ; 59 (2003), 369-388, 541-582 ; 60 (2004), 163-177, 363-378 ; 61 (2005), 175-205, 363-393 ; 62 (2006), 133-169 ; 63 (2007), 121-162 ; 64 (2008), 169-207 ; 65 (2009), 121-167 ; 66 (2010), 183-226 et 67 (2011), 155-190.

Ce double fascicule complète le troisième volume du grand lexique augustinien en cours de publication. Il couvre les lemmes depuis le traité De libero arbitrio jusqu’à la notion de mesure et regroupe 61 notices. Plusieurs concernent des oeuvres d’Augustin, comme le De magistro, le Contra litteras Petiliani ou le De mendacio. Le manichéisme fait l’objet de deux articles, « Mani(chaeus) » (Johannes van Oort) et « Manichaei » (Volker Henning Drecoll). Des notions importantes sont abordées, comme « libido », « locutio », « maiestas », « matrimonium », « medicina », « mens », « magia ». La prosopographie n’est pas en reste, avec des articles sur Marius Mercator, Marius Victorinus, Maximinus l’arien, Maximianus, évêque de Bagaï. Quatre notices concernent les langues hébraïque, grecque, latine et punique dans l’oeuvre d’Augustin. Madaure et Milan font également l’objet d’un article. Comme on le voit, ce dictionnaire augustinien est un ouvrage de référence indispensable pour quiconque s’intéresse non seulement à Augustin mais aussi à l’Antiquité tardive sous tous ses aspects. Paul-Hubert Poirier La première édition de la grammaire copte (dialecte sahidique) de Bentley Layton a paru en 2000. Une deuxième édition a suivi dès 2004, augmentée d’un précieux index des textes cités. La troisième édition qui vient de paraître témoigne de l’intérêt que suscite l’ouvrage et du grand nombre de ses utilisateurs. Cette édition diffère peu de la précédente, sauf pour quelques ajouts mineurs ou corrections. La grammaire de Layton demeurera encore longtemps une référence obligée et un guide sûr pour tous ceux qui font l’apprentissage de la langue copte ou qui travaillent dans le domaine copte. Outre l’ampleur de la documentation sur laquelle elle repose et la solidité et la clarté des analyses qu’elle fournit, elle se recommande par sa parfaite lisibilité sur le plan typographique, ce qui est essentiel pour un ouvrage de consultation quasi quotidienne. Paul-Hubert Poirier Attesté sur plus de deux millénaires, si l’on tient compte de ses rejetons modernes, l’araméen s’est largement déployé sous diverses formes sur le plan géographique et chronologique. Il en a résulté un grand nombre de dialectes qui partagent tous des caractéristiques communes mais qu’on ne saurait décrire dans un seul manuel ni en inventorier le lexique dans un seul dictionnaire. Voilà pourquoi il faut s’accommoder de grammaires et de dictionnaires qui couvrent l’une ou l’autre variété de la langue. Fort heureusement, de tels ouvrages existent depuis le dix-neuvième siècle, et les dernières décennies ont vu paraître un certain nombre de nouveaux instruments de travail souvent très remarquables, auxquels on peut ajouter maintenant cette grammaire de l’araméen de Qumran. Elle n’est certes pas la première à couvrir cette « région » de l’araméen, puisque Ursula Schattner-Rieser en a fait paraître une en 2004 (L’araméen des manuscrits de Qumran. I. Grammaire, Prahins [Suisse], Éditions du Zèbre), suivie, en 2005 d’un recueil des Textes araméens de la mer Morte. Édition bilingue, vocalisée et commentée (Bruxelles, Éditions Safran). Mais on ne saurait se plaindre de l’abondance ! Ce qu’on appelle « Qumran Aramaic », « araméen de Qumran » ou, comme le préférerait Mme Schattner-Rieser, « araméen à Qumran), désigne l’araméen attesté par un certain nombre de manuscrits découverts à Qumran ou ailleurs, dans le désert de Juda. Ces manuscrits ont tous été produits dans cette région, entre le deuxième siècle avant notre ère et le deuxième après. Ce qui ne signifie pas, comme le fait remarquer Muraoka, que certains des textes araméens qu’ils contiennent ne pourraient pas être d’une composition antérieure ou d’une autre provenance géographique, « possibly even from outside of Palestine » (p. xxv). La grammaire du …

Appendices