EN:

During his years in Nova Scotia, Walter Abell became an influential critic, scholar and arts activist. Even though Abell’s efforts to nationalize Maritime art institutions and initiatives can be seen to have contributed to central-Canadian domination of cultural institutions, it should be recognized that Abell understood his actions very differently and that he thought his Maritime-based experiments in what he called “cultural democracy” could be expanded across the country. Abell’s perception, however, that his goal of a participatory, cooperative, community-based culture was the common aim of Canada’s elites and institutions was perhaps his greatest misjudgment.

FR:

Pendant son séjour en Nouvelle-Écosse, Walter Abell acquit une influence à titre de critique, d’universitaire et d’activiste artistique. Bien que les efforts d’Abell pour nationaliser les institutions et les initiatives artistiques des Maritimes puissent sembler avoir contribué à la domination du centre du Canada sur les institutions culturelles, il faut reconnaître qu’Abell voyaient ses actions d’une tout autre façon et qu’il croyait que ses expériences réalisées aux Maritimes concernant ce qu’il appelait la “ démocratie culturelle” pouvaient s’étendre à tout le pays. Toutefois, la plus grande erreur de jugement d’Abell fut peut-être d’avoir cru que son objectif d’une culture fondée sur la participation et la collaboration de la communauté était le but commun visé par les élites et les institutions canadiennes.

EN:

In the 1920s and 1930s members of the Historic Sites and Monuments Board of Canada (HSMBC) debated how best to represent the past’s ethnic and linguistic diversity. Some board members espoused a “bicultural” view of Canadian history that aimed to subsume francophone and anglophone experience in a unified civic history, posited as a corrective to the linguistic strife then vexing Canada. The HSMBC’s commemorative projects at Grand Pré, Nova Scotia, forced members to confront entrenched ethnic and linguistic rivalries — conflict that challenged and finally undermined their commitment to this incipient biculturalism.

FR:

Dans les années 1920 et 1930, les membres de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada (CLMHC) discutèrent de la meilleure façon de représenter la diversité ethnique et linguistique de ce passé. Certains membres de la Commission adoptèrent une vision « biculturelle » de l’histoire du Canada qui visait à subsumer l’expérience francophone et anglophone dans une histoire civique unifiée, présentée comme un remède au conflit linguistique qui affligeait alors le Canada. Les projets commémoratifs de la CLMHC à Grand-Pré, en Nouvelle-Écosse, forcèrent ses membres à faire face aux rivalités ethniques et lingustiques solidement ancrées, qui remirent en question et finalement minèrent leur engagement envers ce biculturalisme naissant.